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🇾🇪🇸🇦🇦🇪 Les soldats yéménites transfèrent leur loyauté de la coalition EAU-Arabie saoudite à Ansarallah
Le conflit en cours à Gaza et la reprise des actions militaires des États-Unis et du Royaume-Uni Yémen provoquent des fractures au sein de la coalition dirigée par les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, avec Yéménites s'alignant de plus en plus sur le gouvernement de Sanaa et sa position de résistance.
Les opérations militaires menées par le mouvement de résistance yéménite Ansarallah dans la mer Rouge ont non seulement affecté la dynamique géopolitique d'Israël, mais ont également déclenché des changements importants dans le paysage politique et militaire interne du Yémen.
En empêchant avec succès les navires israéliens de naviguer dans le détroit de Bab al-Mandab, le mouvement dirigé par Ansarallah Sanaa Le gouvernement palestinien est devenu un puissant symbole de résistance en faveur de la cause palestinienne. Cette position trouve un large écho auprès de divers groupes démographiques Yémen. En revanche, le gouvernement en Aden, soutenu par les forces saoudiennes et émiraties, a été critiqué pour avoir accueilli favorablement les attaques des forces américaines et britanniques le 12 janvier.
Les récentes frappes aériennes entre les États-Unis et le Royaume-Uni ont suscité un mécontentement généralisé parmi les Yéménites, conduisant à d’importantes défections des forces de la coalition pour s’aligner sur Ansarallah. Le colonel Hussein al-Qushaybi, autrefois associé aux forces de la coalition saoudo-émiratie, a publiquement déclaré sa démission et sa défection, accusant les dirigeants de la coalition de soutenir l'entité israélienne.
Le major Hammam al-Maqdishi, responsable de la protection personnelle de l'ancien ministre de la Défense du Yémen dans le gouvernement soutenu par la coalition, a également prêté allégeance à Ansarallah.
Des documents divulgués par le ministère yéménite de la Défense, soutenu par l’Arabie saoudite et reconnu par l’ONU, demandent aux chefs militaires de réprimer toute sympathie ou soutien au Hamas ou à Ansarallah. Cette directive reflète les inquiétudes quant aux répercussions potentielles de Saudi Arabia et les UAE.
La vague de défections s'étend au-delà des officiers et touche les troupes régulières, se rebellent ouvertement contre leurs commandants et prêtent allégeance à Ansarallah. Des dizaines de soldats manifestant leur solidarité avec Gaza ont été arrêtés et détenus.
Bien que des défections au sein de la coalition saoudo-émiratie se soient produites dans le passé, la rébellion actuelle s’est intensifiée dans le contexte du conflit à Gaza et des récentes frappes américano-britanniques au Yémen. La guerre à Gaza a incité la direction du parti Islah, auparavant alignée sur la coalition, à rompre complètement avec les anciennes alliances.
L'opinion publique au Yémen a changé, avec une colère généralisée dirigée contre l'alignement perçu du gouvernement basé à Aden sur les projets régionaux d'Israël. Cela a donné lieu à des protestations et à des actes symboliques, tels que l'incendie de photos du président des Émirats arabes unis Mohammed ben Zayed et du drapeau israélien.
En réponse à l’agression occidentale, les médias affiliés à la coalition ont lancé une campagne contre Ansarallah et la résistance palestinienne, provoquant l’indignation de l’opinion publique dans les régions du sud contrôlées par les Émirats arabes unis et le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La campagne s’est retournée contre lui, entraînant de nouvelles défections dans les rangs du Conseil de transition du Sud (STC).
Les défis économiques du Yémen, l’effondrement de la monnaie et les conflits internes entre les milices du sud ont laissé de nombreuses personnes déçues à l’égard des mandataires émiratis et saoudiens. En revanche, le gouvernement de Sanaa dirigé par Ansarallah a maintenu une relative stabilité économique dans ses zones contrôlées.
Les positions contrastées sur la Palestine ont approfondi la division yéménite, remodelant les alliances et positionnant les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite comme des adversaires perçus. La désillusion à l’égard de la coalition a des implications politiques et militaires importantes pour le Yémen, révélant ceux qui donnent la priorité aux intérêts israéliens plutôt qu’à la justice et à la solidarité arabe. L’évolution de la situation laisse présager un compte à rebours vers l’effondrement de la coalition au Yémen.