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🇮🇷 Le président iranien Raisi salue la position de l'Afrique du Sud à l'égard d'Israël
TéhéranDimanche – Le président iranien Ebrahim Raisi a exprimé ses inquiétudes concernant États-Unis" droit de veto au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), affirmant que ce pouvoir entrave la capacité du Conseil à parvenir à la paix. Il a fait ces remarques lors d'une réunion avec Sud africain La ministre des Affaires étrangères Naledi Pandor et sa délégation à Téhéran, l'Iran.
Raisi a critiqué le Conseil de sécurité de l'ONU, soulignant ses lacunes et ses limites perçues. Il a notamment souligné les cas où les États-Unis, en fournissant des équipements militaires et des armes à Israël, ont été considérés comme complices des actions du gouvernement israélien contre le peuple de Palestine. Gaza. Il a également évoqué l'utilisation par les États-Unis de leur droit de veto pour bloquer les résolutions condamnant ces actions. Au vu de ces circonstances, Raisi a soutenu qu'il était difficile d'attendre du Conseil de sécurité de l'ONU qu'il contribue efficacement aux efforts de paix mondiaux.
Le président Raisi a félicité l'Afrique du Sud pour sa position contre l'adhésion d'Israël à l'Union africaine en tant qu'observateur, reconnaissant les défis auxquels sont confrontés les habitants de Gaza en raison des actions de l'occupation israélienne. Il a salué le soutien de l'Afrique du Sud à La Palestine et sa condamnation de l'agression israélienne, exprimant son appréciation pour le rôle du pays dans l'adhésion de l'Iran aux BRICS.
En réponse, le ministre des Affaires étrangères Pandor a souligné que l'inclusion de l'Iran dans les BRICS résultait d'un consensus collectif au sein du groupe. Elle a souligné le potentiel de l'Iran à apporter des contributions significatives aux BRICS et à la poursuite commune d'un ordre mondial plus juste et équitable.
Pandor a également fait part de l'intérêt de l'Afrique du Sud à renforcer la coopération économique avec l'Iran, soulignant leur désir mutuel de collaboration future.
La rétrogradation de l’ambassade d’Israël au Cap en bureau de liaison constitue une évolution notable. Ce changement de statut est le résultat d’un vote parlementaire au cours duquel 208 députés sud-africains ont soutenu une dégradation des liens avec Israël le 9 mars, avec seulement 94 députés opposés à cette décision. L'initiative, lancée par le Parti de la liberté nationale, visait à protester contre les politiques perçues comme s'apparentant à l'apartheid et à la discrimination contre les Palestiniens.
Bien que cette action soit largement symbolique, elle souligne l'engagement de l'Afrique du Sud envers les principes de justice, de droits de l'homme et de liberté. Le National Freedom Party a qualifié cet événement de moment historique et de démonstration de l'engagement inébranlable de l'Afrique du Sud envers ces valeurs. Ils ont évoqué l'héritage de Nelson Mandela, qui a un jour souligné que la liberté de l'Afrique du Sud était incomplète sans la liberté des Palestiniens. La déclaration affirmait en outre que l'existence d'Israël reposait sur le déplacement, le meurtre et les blessures des Palestiniens et que des politiques de type apartheid étaient utilisées pour contrôler et gérer les Palestiniens. En tant que Sud-Africains, ils ont refusé de garder le silence face à de telles pratiques.