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🇫🇷 Le ministre français des Affaires étrangères suscite les inquiétudes mondiales des musulmans avec sa position controversée sur la décision de la CIJ concernant Israël
Dans un développement choquant qui a résonné dans toute la communauté musulmane mondiale, Stéphane Séjourné, le nouveau ministre français des Affaires étrangères, a déclaré : France ne soutiendrait pas une décision de la Cour internationale de justice (CIJ) si elle se prononçait contre Israël sur La PalestineSéjourné a soutenu qu’accuser Israël de génocide reviendrait à « franchir un seuil moral » et à « exploiter la notion de génocide à des fins politiques ».
La déclaration de Séjourné a suscité de nombreuses critiques, beaucoup remettant en question la cohérence de la position française sur l’utilisation de la notion de génocide à des fins politiques. Les critiques soulignent qu’il y a moins d’un an, le Parlement français, y compris le parti du président Macron, a voté pour reconnaître l’Holodomor en Ukraine comme un « génocide ». De la même manière, l’année précédente, ils avaient voté, y compris à nouveau avec le parti de Macron, pour reconnaître le soi-disant « génocide ouïghour », des actions perçues par certains comme politiquement motivées.
Cette controverse prend une tournure singulière puisqu'elle implique un arrêt officiel de la CIJ, dont la France est membre fondateur. Si la CIJ devait décider qu’Israël commet un génocide, il s’agirait d’une décision juridique fondée sur le droit international et non d’une manœuvre politique. Cela suscite des inquiétudes quant à l’engagement de la France envers les principes du droit international et d’impartialité face aux considérations géopolitiques.
La situation souligne une tension plus large entre « l’ordre fondé sur des règles » et le « droit international », comme en témoigne la position de la France. Certains soutiennent que cette décision signifie que la France s’aligne sur l’ordre fondé sur des règles, caractérisé par deux poids, deux mesures, sur le caractère sacré du droit international.
En outre, certains chercheurs affirment que le soutien de la France à Israël dans le contexte des crimes de guerre en Gaza Cela peut découler d'une perspective historique, suggérant que le propre bilan du pays en matière de crimes de guerre au cours du siècle dernier, notamment en Afrique, en Indochine et en Afrique du Nord, influence son approche face à des allégations similaires contre Israël.